À la fin octobre 2016, après 3 ans sans avoir voyagé plus qu’une semaine dans un tout-compris en République Dominicaine, j’ai décidé de refaire mes valises et d’aller explorer un pays de l’Amérique Centrale, le Costa Rica. Ce pays m’a attiré autant pour le surf, les plages, les volcans et la jungle, que pour le prix très abordable du billet d’avion. 342$ aller-retour de Montréal au Costa Rica, une aubaine que j’ai dénichée grâce au service Google Flights.
J’ai donc passé 3 semaines dans ce pays magnifique. J’ai décidé d’effectuer ce voyage quelque peu différemment de mes voyages précédents, en louant une voiture pour la totalité de mon voyage. Pendant le voyage, j’ai écrit un journal quasi-quotidien sur mes aventures là-bas. Voici, en un seul endroit, et en ordre chronologique, le journal de mes trois semaines au Costa Rica.
Jour 1: San José
Je suis arrivé à San José au Costa Rica. Le premier vol pour Panama City, s’est bien passé… 5 heures 30: ça passe très vite comparé aux 13 à 15 heures de vol que j’étais habitué de faire pour me rendre en Thaïlande.
Dans la descente pour l’atterrissage à Panama City, c’était intéressant de voir de haut le début du Canal de Panama et tous les bateaux à son embouchure semblant attendre leur tour pour faire la traversée.
De là, il ne me restait que 1:45 de vols vers San José. Je suis arrivé dans l’heure du trafic, mais bien content d’y être. La ville est relativement grande et bien peuplée (1 million d’habitants selon mon chauffeur de Taxi), mais les édifices ne sont pas très hauts. Il n’y a pas de méga gratte-ciel comme on pourrait voir dans d’autres métropoles.
San José me donne des impressions de déjà vu un peu. Malgré que les gens, la culture et la langue soient différents, le fait que ce soit un pays tropical où les gens sont accueillants me fait penser un peu à un pays d’Asie du Sud-est.
J’ai marché un peu dans les rues autour de l’hostel et j’ai mangé dans une cantine locale. Maintenant je bois une bière dans le bar de l’hostel. Demain, on vient me livrer le véhicule vers 10h. Comme j’avais prévu, j’ai l’intention de me diriger vers le parc national Manuel Antonio.
Je vous donne plus de nouvelles bientôt!
Jour 2 : Playa Jaco et Quepos
Je me suis réveillé quelque peu stressé en pensant à mon projet de la journée qui était de sortir de San José en voiture. La veille, le trafic depuis l’aéroport avait été très intense. J’appréhendais un peu mon périple dans un tel trafic. Mais aussi tôt que je suis sorti dans la rue devant l’hostel, la circulation semblait déjà pas mal moins occupée que la veille.
On est venu me livrer la voiture comme prévu. Après le déjeuner je suis parti tranquillement vers Quepos près du parc national de Manuel Antonio. Suivant mon GPS, la sortie de la ville c’est fait super facilement et j’étais en route vers ma destination.
Il faisait un beau soleil et j’écoutais la radio locale qui jouait du reggae en continu en admirant le paysage tropical et vallonné des alentours de San José.
En chemin je me suis arrêté à la première plage que j’ai croisée: Playa Jaco. Une plage où il y avait beaucoup de surfer. J’en ai profité pour me baigner et nager un peu.
J’ai fait le dernier bout vers Quepos sous la pluie battante. En arrivant, j’ai mangé un burrito et un nacho dans un Soda ( le nom donné aux cantines de cuisine locale)
À Quepos, il y avait un défilé pour l’anniversaire de la ville. C’était intéressant, mais les pauvres jeunes musiciens devaient jouer sous la pluie battante qui continuait de tomber.
J’ai finalement atteint mon hostel tout trempé!
Le soir, une voyageuse britannique (né d’une mère britannique et d’un père malaisien) m’a invité à me joindre à elle et son frère pour jouer à des jeux de cartes et boire quelques bières. On a donc passé la soirée à alterner les jeux de cartes et à parler de plein de sujets, souvent reliés aux voyages.
Jour 3 : Parque Nacional Manuel Antonio
Décidément, la saison des pluies n’est pas encore terminée.
En avant-midi, malgré le ciel nuageux, il y avait quelques éclaircies de soleil. J’en ai profité pour aller dire bonjour à un ami du Québec, Pierre Carbonneau qui, par hasard, était également à Manuel Antonio avec sa blonde et son jeune bébé. Ils ont loué un bel appartement avec une super vue sur la baie du parc national.
On en a profité pour parler un peu de photographie et boire une bière de fin d’avant-midi.
Je me suis par la suite rendu jusqu’au Parc National Manuel Antonio, pour aller y parcourir ses sentiers. Manuel Antonio est un parc de forêt tropicale près de la mer. Il est rempli d’animaux tropicaux de toutes sortes que l’on peut observer, si on est chanceux (car, ils ne se montrent pas toujours la face). J’ai tout de même eu la chance de voir plusieurs singes et une bande de ratons laveurs se promener sur la plage.
Le décor du parc est super, mais il s’est mis à pleuvoir tôt en après-midi et la pluie ne s’est pas arrêtée jusqu’en soirée. J’ai donc fait le tour du Parc National en plus de me baigner sous la pluie constante… un peu comme les ticos/ticas (c’est-à-dire les Costaricains – surnommés ainsi, car ils sont les seules à terminer certains mots en espagnol avec “tico” au lieu de “ito”). Or, les ticos / ticas ne semblent pas trop préoccupés par la pluie et semblent poursuivre plusieurs de leurs activités malgré celle-ci…
J’ai l’impression que je vais devoir vivre comme eux, du moins durant les quelques prochains jours à venir.
Jours 4 et 5 : Leçon de Surf à Dominical
Je me suis découvert une nouvelle passion et peut-être même un nouveau talent. Le surf!!!
Dès le début de la journée, la température s’annonçait beaucoup mieux que la veille. Il faisait un beau soleil, tel qu’on l’imagine pour un pays d’Amérique centrale.
Ma prochaine destination était Dominicale. Un petit village un peu plus au sud de Quepos sur la côte pacifique du Costa Rica.
À peine une heure plus tard, j’étais arrivé dans ce petit village de surfer dont la rue principale n’est pas pavé et longe la plage entre deux rangées de palmiers bien droits.
Dès mon arrivée, j’ai croisé un Britannique avec qui j’avais joué aux cartes deux jours plus tôt à Quepos.
Il m’a dit qu’il allait suivre un cours de surf. Sans hésiter, j’ai embarqué dans le projet.
On a donc pris un cours de deux heures avec un Californien qui vit à Dominical depuis 12 ans.
L’instructeur était très bon! En deux heures, il nous a enseigné l’essentiel du surf et nous a fait pratiquer énormément.
J’étais meilleur que je pensais! J’ai réussi à plusieurs reprises à monter sur la planche et y rester jusqu’au bout.
Plus tard, sur la plage, la sœur du Britannique m’a prêté sa planche pour en faire un peu plus.
Je réussissais à nouveau à me lever et surfer la vague jusqu’au bout et cela m’a valu quelques bons commentaires des autres voyageurs.
Un d’eux m’a même demandé :
– Ça fait longtemps que tu as commencé le surf?
– Non, c’est ma première journée!!
Le lendemain, j’ai loué ma propre planche pour pratiquer mon nouveau sport.
Cette fois, les vagues étaient beaucoup plus fortes. C’était fatigant seulement de nager pour se rendre au point où on pouvait embarquer sur les vagues.
En après-midi, avec un voyageur irlandais, nous sommes allés à une chute nommée Poza Azul, ce qui veut dire “bassin bleu”
Il y avait même une corde à Tarzan pour sauter.
J’ai fini ma quatrième journée avec une autre session de Surf.
Pura Vida! Comme le dit si bien la phrase emblématique du Costa Rica.
Jour 6 : Parque Nacional Marino Bellena
Une autre journée bien remplie!
Je me suis réveillé dès le lever du soleil, vers 5 h 15.
J’ai immédiatement pris ma planche de surf pour aller jouer dans les vagues pendant quelques heures avant le déjeuner.
Aujourd’hui, l’objectif de ma journée était de visiter le parc national Marino Ballena.
Le parc est composé de deux immenses plages en forme de demi-lune. À la marée basse, ces plages se rejoignent à l’une de leurs extrémités pour créer une bande de sable qui s’étire dans l’océan jusqu’à une île de roche. Vue des airs, cela ressemble énormément à une queue de baleine géante.
Ce qui est fascinant dans tout cela, c’est que juste à côté de cette queue de baleine naturel, il y a un endroit où on y retrouve beaucoup de baleines. En fait, ça serait un des rares endroits dans le monde où les baleines s’accoupleraient.
J’y suis allé avec une Montréalaise qui avait quitté ses deux emplois à Montréal pour faire un voyage d’une longueur indéfinie en Amérique centrale – question de faire une petite pause.
On a passé une partie de la journée à se baigner. L’eau était chaude, le sable était super doux et il n’y avait aucune vague. Avec les palmiers et les montagnes couvertes de forêts tropicales en arrière-plan, j’aurais pu passer des heures à simplement patauger dans la mer.
Éventuellement, la marée a monté et la bande de sable a très tranquillement disparu. Avant de quitter le parc, nous avons marché un long moment sur les plages très larges qui s’étalaient sur plusieurs kilomètres et qui étaient arborées de palmiers et de forêt tropicale très dense. Tout ce décor me faisait penser au film Jurassic Park.
On est revenu à Dominical, juste à temps pour que je puisse voir mon premier coucher de soleil sur la mer, depuis que je suis arrivé au Costa Rica.
Jours 7 – 8 : San Gerardo de Rivas et le Mont Chirripo
C’est le temps de partir de Dominical!
Je ne savais pas trop où aller ensuite – trop d’options!
Mais ce qui m’attirait le plus c’était Cerro Chirripo, le plus haut mont du Costa Rica. Le lonely planet décrit l’endroit comme une mini bouchée de la cordillère des Andes.
Je suis donc parti vers San Gerardo de Rivas, un petit village dans les montagnes d’où part le sentier pour se rendre au sommet.
Dès que j’ai quitté Dominical, sur le bord de la mer, la route s’est mise à monter et à serpenter à travers les collines toujours plus hautes.
J’ai conduit comme ça jusqu’à San Isidro de El General. Une ville relativement grande dans une vallée entourée de montagnes.
Je trouvais que c’était mon premier aperçu de la vraie vie de tous les jours des Costaricains. La journée était ensoleillée, et il y avait beaucoup de monde sur les trottoirs, dans les parcs et dans les cafés; tous affairait à leurs activités quotidiennes.
PURA VIDA!
D’ailleurs, je me suis même arrêté à un endroit où il y avait un beau point de vue pour prendre une photo de la ville. J’ai demandé au commerçant voisin du terrain, si je pouvais aller à l’endroit en question, car c’était sur un terrain privé.
L’homme m’a plutôt amené sur la galerie arrière de son commerce. Lorsque j’ai eu terminé, je l’ai remercié et il m’a répondu:
– Con gusto. Pura Vida!
C’est là que j’ai compris que Pura Vida était plus qu’un simple slogan publicitaire pour promouvoir le tourisme au Costa Rica. C’est une expression de tous les jours chez les Costaricains, utilisés de plusieurs façons: pour saluer quelqu’un, pour leur souhaiter du bien à leur départ ou même pour dire “oui” à quelqu’un qui leur ferait une requête.
Dans cette situation, “Con gusto! Pura Vida!” Pourrait peut-être se traduire par quelque chose comme “Avec plaisir! La vie est belle!”
CASA MARIPOSA
Après San Isidro de El General, j’ai continué plus haut encore dans les montagnes pour atteindre San Gerardo de Rivas et mon hostel Casa Mariposa (Maison Papillon).
Juste pour cet hostel, le chemin pour s’y rendre en valait la peine.
Géré par un couple d’américain, l’hostel est bâtie à flanc de montagne (littéralement dans la montagne!) au bord d’une mini vallée rempli de végétation tropicale et d’un ruisseau qui y coule. Plusieurs des lits et des chambres sont aménagés sur de grandes roches.
L’aire principale de l’hostel est fait en bois et il y a un petit foyer pour se réchauffer lorsqu’il fait froid. Le tout donne l’impression d’être dans un chalet de ski, mais au milieu de la jungle.
En fin d’après-midi, j’ai mangé un Casado (le plat typique local) et j’ai pris quelques bières avec une nouvelle volontaire à l’hostel. Une fille du Texas. Elle avait trouvé son poste de volontariat à travers un site nommé Help Exchange (helpx.net). Elle, comme plusieurs autres voyageurs au Costa Rica, utilise le site Help Exchange (ou workaway.info) pour trouver du travail de volontariat en échange d’un logement gratuit et parfois de repas. Cela leur permet de voir les pays visités d’une autre façon et faire durer son budget-voyage.
TREKKING
Le lendemain, je n’ai malheureusement pas pu monter le Mont Chirripo comme j’aurais voulu. On m’a beaucoup répété que le trajet très escarpé est très dur pour les genoux. Étant actuellement en attente pour une opération au genou à mon retour du Costa Rica, je n’ai pas voulu prendre de chance. Dommage! Ce sera pour une prochaine fois…
Cependant, même sans monter le Chirripo, j’ai quand même fait une super randonnée de 6 heures. Je suis allé marcher pendant une bonne partie de la journée dans la réserve naturelle, Cloudbridge , qui se trouve dans les montagnes avoisinant le Mont Chirripo.
J’étais pratiquement seul dans les sentiers donc, j’avais à ma disposition plein de points de vue magnifiques et quelques chutes majestueuses. C’était un endroit hyper relaxant. J’ai passé au moins une demi-heure à regarder une chute couler avec, comme trame sonore, le bruit des différents oiseaux dans la forêt tropicale.
De retour à Casa Mariposa, j’ai rencontré deux filles d’Allemagne qui revenait de faire le Chirripo. Elles étaient très fatiguées, mais très satisfaites de leur marche. Avec l’une d’elles, nous sommes allés jusqu’à un bassin d’eau chaude naturel. Un endroit parfait pour finir une journée de randonnée.
Le soir nous avons cuisiné un repas de spaghetti que nous avons dégusté au tour d’une bonne bouteille de vin et partageant la table avec un couple espagnol/brésilien vivant à San José – eux aussi venu monter le Mont Chirripo durant la fin de semaines.
Jours 9 -10 : Baie de Drake et le Parc National de Corcovado
À l’hostel Casa Mariposa, au pied du Mont Chirripo, un voyageur d’Écosse m’a conseillé un autre hostel vraiment bien dans le sud du Costa Rica, sur la péninsule d’Osa.
L’hostel est situé dans la jungle à la frontière du Parc National Corcovado (un des endroits les plus bio-diversifiés du monde, selon le National Géographique).
Cet hostel était donc ma prochaine destination! J’avais 4 heures de route à faire, donc je suis parti super tôt. Deux Allemandes, avec qui j’avais soupé la veille, sont embarquées avec moi pour que je les amène à une ville sur mon trajet… question de leur faire éviter un segment de leurs voyages en autobus.
Après les avoir déposés, j’ai continué seul dans la direction de la péninsule d’Osa. Rendu sur la péninsule relativement peu peuplée, mon GPS m’a finalement fait prendre des chemins non pavés qui s’enfonçaient plus loin dans les terres et s’approchaient tranquillement de la jungle.
Éventuellement, je suis arrivé à un endroit où je ne pouvais plus avancer. Là était l’office de l’hostel, mais une dame est sorti pour me dire que l’hostel était fermé jusqu’au 15 décembre – le début de la saison touristique.
Je devais donc me trouver un autre endroit où aller, car tous les hostels semblaient fermés dans ce petit village.
Mon autre option était la baie de Drake sur la même péninsule, mais à l’opposé du Parc National de Corcovado. Par contre, j’avais entendu dire que cela pouvait être difficile de s’y rendre en voiture, car il y avait quelques rivières à traverser et le niveau d’eau de celles-ci pouvait être élevé à cause de la saison des pluies.
Sur la route vallonnée et poussiéreuse, j’ai dû traverser 4 rivières au total. Je l’ai fait sans trop de difficultés, mais la dernière rivière semblait plus profonde que les autres. De plus, un homme du Costa Rica tentait de m’expliquer avec des signes que je ne devais pas aller tout droit, mais plutôt descendre la rivière (avec ma voiture) pour aller rejoindre un autre passage de l’autre côté de la rivière. Finalement, il est embarqué avec moi pour m’indiquer le chemin et tout s’est bien passé.
Je suis arrivé à la baie de Drake, juste à temps pour un extraordinaire coucher du soleil.
J’y suis resté pendant trois jours, durant lesquelles j’ai visité le Parc National de Corcovado et fait un trek dans le sentier qui longe la côte à partir de la Baie de Drake.
Dans le parc de Corcovado, j’ai pu voir plusieurs différents animaux et oiseaux: plusieurs sortes de singes, des toucans, un tapir et même boa constricteur.
Jours 11-13 : Monteverde et El Castillo (Volcan Arenal)
Après trois nuits dans la baie de Drake, j’étais prêt à partir. J’étais par contre loin de plusieurs des destinations intéressantes que je n’avais pas encore visitées.
À l’hostel où je restais, la veille au matin, j’avais rencontré un parisien d’origine marocaine. Un gars un peu hyperactif. Il était arrivé la veille à San José et avait conduit toute la nuit pour se rendre à la baie de Drake, un des endroits les plus au sud du Costa Rica. À son arrivée, nous avions fait le sentier qui longeait la côte de la péninsule d’Osa.
Il était prêt à partir de la péninsule au même moment que moi. Il se dirigeait vers Monteverde, à 6 heures de route de la péninsule d’Osa. J’ai donc décidé d’y aller aussi et nous nous sommes convenus de nous suivre pour nous y rendre.
On est parti très tôt, car on avait beaucoup de route à faire, mais aussi parce que j’avais offert à un couple de Suisse de les laisser à la station d’autobus dans la ville la plus proche.
Ainsi, c’est dans ce petit convoi que nous avons fait le chemin inverse pour sortir de la péninsule … et traverser à nouveau les 4 rivières.
La journée était belle et la conduite se faisait bien. Nous nous sommes arrêté deux fois : une fois à Dominical pour manger un ceviche que j’avais adoré lors de mons séjour ici et une autre fois à un pont où il y avait plein de crocodiles au dessous.
La dernière heure et demie de route s’est faite dans les montagnes sur des chemins rocailleux.
Monteverde s’est révélé être une ville axée fortement sur le tourisme au sommet d’une des montagnes de la région. Beaucoup d’activités de sports extrêmes y sont offertes, incluant par exemple des sauts en bungie.
Tant qu’à y être, j’ai décidé de faire du ziplining au dessus des arbres le lendemain matin. C’était une activité assez incroyable! Suspendu par le dos à des fils de fer d’une longueur de plus de 2 km, nous volions au-dessus d’une vallée à presque 4 ou 5 fois la hauteur des arbres au-dessous. Cette partie de l’activité : Superman! Un nom très approprié!
Par contre, l’ambiance de Monteverde ne me plaisait pas vraiment. Un peu trop touristique! Donc, après l’activité j’ai décidé d’aller directement à El Castillo, un petit village très près du Volcan Arenal.
La journée était magnifique et parfaite pour voir le Volcan Arenal à partir de la route.
Je suis resté dans l’hostel-boutique Essence Arenal, qui était consité de petit cabine et de grandes tentes bien aménagés, avec une vue superbe sur le lac et le Volcan. Mon cousin, qui avait fait Montréal-Panama en campeur et avec sa famille, m’avait recommandé cet endroit.
C’était vraiment magnifique et l’ambiance était vraiment relaxe. Le soir les clients peuvent aider à la préparation des mets 100 % végétarien. Ce soir-là, j’ai participé à la préparation et manger les meilleurs falafels que j’ai eu la chance de goûter jusqu’à maintenant.
Le lendemain, j’ai monté Cerro Chato, le petit volcan éteint à côté du Volcan Arenal. Il y a maintenant un lac à l’intérieur du cratère, dans lequel je me suis baigné. C’était une sensation étrange. À seulement trois mètres de la rive, là où commençait le cratère, il était impossible de toucher au fonds.
Je suis revenu à Essence Arénal, à temps pour déguster le repas végétarien soir: des crêpes repas farcies de légumes grillés et fromage.
Jours 14 – 15 : Liberia et le Parque Nacional Rincón de la Vieja
Avant de me diriger à nouveau vers les plages du pacifique, je voulais visiter une dernière destination: Liberia et le Parque Nacional Rincón de la Vieja
La route entre Arenal et Liberia s’est bien faite, malgré le temps pluvieux. Sur le chemin, j’ai embarqué une madame du Costa Rica qui faisait du pouce à cause de la pluie. Ce fut une belle occasion pour moi de pratiquer mon espagnol, qui est encore loin d’être parfait. C’est difficile de pratiquer l’espagnol au Costa Rica, car pratiquement tout le monde parle très bien l’anglais.
Je suis arrivé à Liberia en fin d’après-midi. La population de la ville est de 56 000 personnes, mais cela reste une des plus grandes villes du pays. La population totale du Costa Rica est de 4,5 millions d’habitants.
À Libéria, je trouvais intéressant d’être finalement dans un endroit qui ne tourne pas principalement autour du tourisme. Je suis resté dans un hôtel logé dans un ancien édifice de l’ère colonial, ce qui ajoutait à l’ambiance.
Étant donné que c’était vendredi, le soir je suis allé manger dans un bar / restaurant avec terrace extérieur où il y avait un chansonnier chantant des chansons populaires en espagnol.
En rentrant à l’hôtel, je me suis également arrêté dans le parc central de la ville où il y avait un band qui jouait dans le gazébo et où beaucoup de jeunes costaricains s’étaient regroupés pour regarder le spectacle.
Le lendemain, je suis allé au Parque Nacional du Volcan Rincón de la Vieja, qui veut littéralement dire: “le coin de la vieille”. Je n’ai pas su la raison de ce nom, mais je me suis dit que c’était peut-être à cause des nombreuses sources chaudes, fumerolles et mares de boue bouillantes qui ressemblent beaucoup à des marmites de potions magiques d’une sorcière.
La randonnée de 12 kilomètres cette journée-là m’a également amené à une magnifique où j’ai pu me rafraîchir avant de retourner à Libéria.
Jours 16 – 21 : Les plages de Samara, Santa Teresa et Montezuma
Surf, hamac, piña coladas, burritos et tacos : cela résume parfaitement bien les derniers jours de mon voyage.
Après mes randonnées dans les jungles, les montagnes et les volcans du Costa Rica, je m’étais gardé la dernière semaine de mon voyage pour profiter des plages de la péninsule de Nicoya.
Playa Samara
D’abord, Samara!
J’ai fait le voyage pour atteindre la plage de Samara à partir de la ville de Liberia avec une Allemande qui vit maintenant sur l’île de Grande Canarie.
Les voyages de voiture au Costa Rica se font toujours mieux en bonne compagnie. D’ailleurs, plusieurs fois dans mon voyage j’ai transporté des amis voyageurs. À quelques reprises même, j’ai embarqué des Costaricains faisant du pouce à leur retour du travail et retournant à leur maison dans une autre ville. Une belle façon d’entrer en contact avec les gens de la place!
Dès mon arrivée à Samara, je me suis loué une planche de surf pour renouer avec ma nouvelle passion. Les vagues étaient petites, donc parfaites pour pratiquer en tant que débutant.
En soirée, avec ma nouvelle amie allemande, nous avons pris quelques Coronas à un des restaurants-bar sur la plage. Elle parlait beaucoup, mais c’était très intéressant. C’était une personne très curieuse et donc elle me parlaient de ce qu’elle avait appris de ses voyages, incluant par exemple les manifestations des professeurs au Mexique.
À un point, nous parlions de “succès” et elle m’a demandé si je considérais avait du succès et à ce moment précis, avec la plage, le coucher du soleil, une Coronas et une assiette d’excellents tacos devant, la réponse ne pouvait être que “oui”.
Playa Santa Teresa
Ma prochaine destination fut Santa Teresa.
Santa Theresa est un peu plus occupée que Samara. C’est une destination prisée par les surfeurs plus professionnels. Donc, un peu avant le coucher du soleil, à la marée haute, il est possible d’admirer le coucher du soleil, tout en admirant le talent des surfeurs.
J’ai pu pratiquer moi-même mes propres “talents” de surf en journée à la marée basse. Tranquillement, je m’améliore peu à peu. Je me dis comment ça serait bien de vivre près d’un endroit où l’on peut surfer tous les matins. Ça commencerait bien chaque journée!
Un soir un trio de voyageur de Toronto avait acheté un immense morceau de Thon pour ensuite le partager entre notre petit groupe d’amis canado-américains nouvellement formés. Je n’avais jamais vu et mangé un thon aussi gros et aussi frais que celui-ci. Le repas de steak de thon frais et riz était simplement succulent.
Malgré ces beaux moments et le surf, il y avait quelque chose que j’aimais moins à propos de Santa Teresa. Peut-être un peu trop touristique et plus ou moins sécuritaires. Une idée qui s’est renforcée lorsque 4 voyageurs de mon hostel se sont fait voler leurs choses à même leurs chambres pendant qu’ils dormaient.
J’étais content de terminer mon périple avec autre endroit.
Montezuma
Ma dernière destination avant San José, et le retour à Montréal, fue Montezuma, un petit village sur la côte entre la jungle et la mer. Malgré qu’il soit aussi axé sur le tourisme, j’ai beaucoup aimé l’ambiance de toutes les petits hostel, restaurants et complexes de bungalow dans la jungle et sur la plage de cette ville. Il y avait vraiment une énergie chill et relaxante.
Avec quelques-unes des filles de notre groupe de Canadiens et d’Américains de Santa Theresa, plus une Québécoise de la côte nord (une jeune infirmière ayant prise 2 semaines off de son travail hyper chargé pour relaxer au Costa Rica quelques jous), nous avons fait le chemin à pied vers une chute tout près du village. Une marche dans la rivière qui culmine à une haute chute et un bassin pour s’y baigner.
Pour mon dernier souper près de la plage, je me suis gâté d’un repas de homard cuit sur le grill, dégusté encore une fois en bonne compagnie.
Jours 22-23 : San José (la finale)
Durant ma première visite à San José, j’avais plus ou moins apprécié la ville, en partie à cause de l’hostel dans lequel j’étais resté. Sombre, cloîtrée, avec des employés un peu distants et les autres voyageurs renfermés sur eux-mêmes à regarder leur cellulaire, l’ambiance était un peu décevante.
J’ai donc cherché un autre endroit où rester à mon retour dans la capitale du Costa Rica. À travers le site HostelWorld.com, j’y ai découvert Hostel Urbano, Los Yoses, qui était tout simplement magnifique.
Logé dans une ancienne maison sur deux étages, l’endroit était ultra propre et bien décoré. Les aires communes du salon, de la salle à manger et la cuisine étaient tous vitrées avaient une vue donnant sur la cour arrière et les lumières de San José en arrière plan.
Ainsi, l’endroit favorise les communications avec les autres voyageurs. J’ai donc fait d’autres magnifiques connaissances durant mes deux derniers jours au Costa Rica.
Quelques-uns d’entre nous sommes même sortis dans un bar du quartier où nous avons pu rencontrer de jeunes Costaricains avec qui nous nous sommes liés d’amitié. Une belle conclusion à mon voyage!
Le retour
Mon voyage fut une expérience inoubliable en grande partie grâce aux gens de tous les coins du monde que j’ai rencontrés. J’ai également pu faire de belles connaissances avec des Costaricains, entre autres dans les moments où j’ai offert des lifts à ceux faisaient du pouce sur la route.
Mon voyage fut également une belle expérience dans mes moments seuls : lors de mes randonnées en montagnes, mes après-midi à pratiquer le surf ou les longs moments sur la route entre les destinations.
Je reviens à Montréal, ravi d’y retrouver mes repères, mais déjà avec des idées plein la tête par rapport à une éventuelle prochaine destination.