La bouffe fait partie intégrante du voyage.
Elle est parmi les choses qui caractérisent le plus une destination. À travers elle, nous pouvons apprendre beaucoup sur la culture, les coutumes et l’histoire d’un pays ou d’une région.
La bouffe peut aussi être une façon d’être en contact avec le reste du monde, tout en restant dans son coin de pays. Sur cet aspect, je suis très chanceux, car ma ville (Montréal) et mon quartier (Verdun) actuels offrent un choix très respectable de restaurants de cuisine internationale, incluant des plats très authentiques du Sud-Est asiatique.
De la même façon, cuisiner soi-même peut nous faire visiter ou revisiter plusieurs coins du monde.
En essayant de reproduire des délices que nous avons dégustés sur la route, nous pouvons, le temps d’un repas, nous téléporter dans les destinations qui nous ont tant choyées.
Cette aventure culinaire, je l’ai vécue récemment à travers le livre Comfort Food du très populaire chef britannique: Jamie Oliver.
Comfort food est rempli de recettes de plats nous apportant un certain réconfort et que l’on apprécie tout simplement, sans trop se soucier de quoi que ce soit. Ce sont des plats que l’on mange souvent les fins de semaine, entre amis ou en famille, à des moments où nous nous autorisons une pause à notre régime afin de déguster nos classiques culinaires favoris.
Le meilleur exemple chez les Américains, et ici, serait probablement le hamburger. Au Québec, nous pourrions surement qualifier la poutine ou même le pâté chinois, comme des plats comfort food.
Dans le livre de Jamie Oliver se retrouvent les recettes de tous ces plats (sauf peut-être la poutine…).
Or, ce qui rend ce livre si génial, c’est qu’il n’y a pas seulement que des recettes de plats nord-américains. Il y a également des plats réconfortants de tous les coins du monde.
Plusieurs de ces plats, j’ai eu l’occasion de les goûter lors de mes périples de voyage. Par exemple:
- Nasi goreng (riz frit indonésien)
- Poulet au beurre (plat indien)
- Katsu curry (étonnamment le plat le plus mangé au Japon, et non pas, les sushis)
- Bun Cha (bol de vermicelle de riz avec fines herbes et viandes grillées)
- Curry Massaman (Une spécialité que l’on retrouve particulièrement au sud de la Thaïlande)
Chacune des recettes est accompagnée de magnifiques photos les représentant et qui sont en elles-mêmes une autre raison pour laquelle le livre est si intéressant à feuilleter.
Il y a, bien sûr, d’autres plats de destinations que je n’ai toujours pas visitées, mais dont les recettes font ressortir les attraits de leur endroit d’origine et nous donnent le goût de les explorer un jour. Je pense à:
- Feijoada brésillienne (Brésil)
- Huevos rancheros (Mexique)
- Ragoût du Ghana aux cacahuètes (Ghana)
- Jambon à la jamaïcaine (Jamaïque)
- Buns au porc (Corée du sud)
Toutes les recettes demandent un certain temps de préparation et de cuisson, mais ne sont pas du tout difficiles à accomplir. J’en ai essayé quelques-une et je suis particulièrement fier de mon Katsu Curry (étonnament le plat le plus populaire du Japon).
Pas mauvais comme résultat, non? Le goût y était tout à fait exquis, m’amenant le proche possible du Japon, sans vraiment quitter mon appartement montréalais.
Mais ce n’est qu’un début! Le livre de Jamie Oliver comprend près de quatre cents pages de recettes de repas, de desserts et de boissons à déguster, assez pour me faire (et vous faire) voyager ici et là pendant plusieurs mois et même années.